La bakélite et le formica, la Dauphine, le twist ont été les témoins d’une enfance en Algérie commencée dans les années 50. La guerre civile pour l’indépendance fera basculer le destin d’un enfant qui arrivera en terre inconnue… en métropole. De là, l’apprentissage d’une nouvelle vie sur fond d’adaptation et d’intégration.
C’est la chronique d’un temps disparu, si proche et si lointain, des années soixante qui marquent l’apogée des Trente Glorieuses. Une période riche en changements, marquée en France par l’arrivée de nouvelles idées, de nouvelles technologies, de nouvelles musiques…
C’est aussi la chronique de la présence française en Algérie. D’un petit peuple plein d’espoir et d’énergie qui sera dispersé par le vent de l’histoire aux quatre coins de l’hexagone et du monde.
Né en Algérie dans les années 50, Didier Cavelier raconte le parcours d’intégration d’un petit garçon qui a cherché à s’adapter à la vie en métropole. Grâce à l’ascenseur social qui fonctionnait bien à cette époque, il a pu obtenir les diplômes universitaires que personne dans la famille, avant lui, n’avait pu envisager d’atteindre et devenir médecin.