Ce "si petit village" se meurt dans une indifférence générale : plus d'école, plus de commerce. Aimée, la maire, est persuadée que seule une activité culturelle le sauvera. Aimée se démène, elle rachète l'ancienne école et la transforme. Elle organise des lectures, des spectacles, un salon du livre. Le combat est âpre. Qui s'en soucie ? Elle agit en solitaire et ne renonce pas. Le narrateur découvre le village qui lui devient familier. Il est intrigué et irrité par Aimée. Il a l'impression d'être pris dans ses filets. Il se sent piégé mais reste subjugué. Si seulement des centaines d'Aimée pouvaient exister se dit -il....
Georges Buisson, après une carrière dans l'action culturelle, sera jusqu'en 2010 Administrateur du Centre des Monuments Nationaux, du Palais Jacques Coeur (Bourges), de la crypte de la cathédrale St-Etienne et de la maison de Georges Sand à Nohant. Il préside actuellement l'EPCC Maison Culturelle de Bourges. Il signe ici son troisième livre.