Révolte tout contre le monde est le troisième recueil de Matthieu Limosino. Il a été écrit entre 2020 et 2024, notamment pendant la pandémie de COVID-19. Il présente des textes récents, écriture de l’urgence, et des poèmes plus anciens, fruits d’une maturation lente, menés à terme par les discordes et les distorsions du monde.
Suivant une trame en cinq actes, d’une mise en garde au lecteur au chant de grâce d’un trépassé, les textes proposés sont une réflexion poétique autour des dérives humaines au quotidien, dans la ville et ses méandres, les violences des hommes, leurs erreurs, leurs errances, leur abandon, s’enfonçant entre douceur et fracas dans le chaos qui vient.
Nicolas Chamfort (1740-1794) écrivait : « Il est impossible qu'un philosophe, qu'un poète ne soient pas misanthropes ». Alors que les injonctions au vivre et au mieux vivre ensemble sont légion, l’auteur s’attache au mieux vivre seul, ou avec peu, puisque nul ne sait encore faire société. Ce recueil est donc militant, un acte de refus : le regard doux-amer d’un misanthrope, amoureux d’humanité.
Venu à l’écriture poétique à 40 ans, après une expérience artistique polymorphe depuis l’adolescence, Matthieu Limosino compose des textes autour du temps présent, la famille, le couple (Prémices d’un après. Poèmes intimes, L’Harmattan, 2021) mais aussi des écrits plus engagés (RACISTE ! Essais poétiques et autres poèmes de la haine ordinaire, Les impliqués Éditeur, 2022). Il coordonne également hélas!, revue d’images et de poésie qu’il a fondée en 2022.
