L’éclaircie cathare, deuxième partie des trois romans historiques de la saga « En l’honneur du genre humain », se cristallisa autour de contestations qui raisonnaient hardiment selon La logique d’Aristote et La Politique de Platon, afin de discerner la vérité et d’appliquer dans la société la véritable Foi, celle des Pères de l’Église.
La création d’Universités contrôlées par le clergé n’endigua pas une menace de « grand remplacement » des structures religieuses monothéistes en place, cette bravade se confirma quand des fidèles choisirent de comprendre autrement les textes.
En cela ils devinrent des hérétiques appliquant cohérence, tolérance et rigueur d’amour.
Dans le pays d’Oc se propulsèrent ainsi les Albigeois, dénommés plus tard « tisserands » ou Cathares, se désignant eux-mêmes les Vrais Chrétiens, seuls héritiers authentiques de la Parole du Christ. Contrairement à ceux qui installaient la foi en puissance politique, se parant impunément à Rome du titre de « Vrais témoins de la Vérité », pour instaurer une infâme Inquisition…
François Naudy est médecin interniste, scientifique expérimenté par 50 ans de vie hospitalière. Licencié de philosophie, ouvert à l’inconscient et à la poésie, son essence cathare s’épanouit dans le soufisme et le cheminement Zen, en étant Maître de Kyûdô.
La poésie de son discours est comme une langue étrangère à l’intérieur de la prose, et par elle le lecteur fait une expérience particulière, une mise à l’épreuve de lui-même…