Tout dépend de ce que l’on prend pour l’idéal. Où le situe-t-on sur l’échelle allant du silence à la parole et, inversement, de la parole au silence ? Qu’est-ce qu’un idéal ? Dire ou ne pas dire ? Et si c’est dire, dire le moins ou le plus possible ? Dire le plus brièvement ou le plus longuement possible ? Dire le plus ouvertement ou ne jamais parler à découvert ? Et si l’on se fiait, dans ces choix difficiles à faire, à la langue, devrait-on partir de l’idée que la langue se réalise le mieux dans les formes ramassées ou que, au contraire, plus elle met de matière, plus elle est en confiance et que cette confiance même est la preuve de la réussite finale de l’entreprise ? Autant de questions qui se posent ici…
Les ouvrages portant sur le phénomène d’autrement ont besoin d’un point d’exclamation. C’en est un chez Boris Lobatchev ? Voyons voir. L’Autrement-dit, -pensé, -être, -vu, -perçu, -regardé, -scruté, -visé, -cadré. Plus, -gradué. Cela fait un chiffre rond de 10 !