1914, un bal de village. Deux jeunes gens, Augustine 20 ans et Pierre 26 ans, se rencontrent. C'est le coup de foudre, l'avenir semble radieux. Pourtant, deux mois après, la guerre est déclarée. Pierre, enrôlé dès le début du conflit, entame une correspondance assidue avec Augustine. C'est dans ces lettres qu'il puisera la force et le courage de traverser l'horreur. Il y déposera sa peur, son accablement, sa souffrance et son désespoir. Elle lui enverra un grain d'insouciance, la vie de tous les jours qui continue malgré tout, elle ne perdra jamais la foi en son retour.
Anne Cattoïa-Roque a gardé de sa Camargue natale le goût de l'authenticité des choses simples. La beauté sauvage de ce plat pays, battu par le mistral, foulé par les chevaux et les taureaux a fait d'elle un être plutôt solitaire, se réfugiant dans la lecture et l'écriture. Depuis l'adolescence, elle couche sur le papier le fruit de ses affects, de ses expériences et de ses réflexions. Après des études en droit et en immobilier, elle s'est investie dans sa vie professionnelle et dans l'éducation de ses enfants. La peinture et le théâtre sont devenus plus tard de nouveaux supports à sa sensibilité.
