Le temps, comment passe-t-il ? Trop vite, ou pas assez… Avec le temps qu’il fait, c’est un thème banal des conversations courantes. Pierre Goldin a essayé d’aller plus profondément dans cette perception que nous avons du temps et de tenter quelques définitions, même si son simple statut de poète-professeur de Lettres ne le destine pas à une plongée dans des notions qui touchent autant à la science qu’à la philosophie.
Donc, un peu d’abstraction dans la réflexion sur le fond, puis une ouverture grâce à une vision plus subjective tirée des heures diverses de la vie quotidienne.
Cela, bien entendu, n’épuise pas le sujet. Chacun pourra commenter et grossir de sa propre expérience les hypothèses et les images nées des méditations de l’auteur.
Pierre Goldin est né en juin 1944. Ancien professeur de Lettres, il a écrit de nombreux recueils, dont 17 ont été publiés chez L’Harmattan. Fils d’un résistant assassiné en 45 et d’une mère italienne, chassée par le fascisme, il cultive son jardin en Grèce, traite affectueusement ses amis, et tente dans ses recueils l’apologie de l’humanisme hérité du dix-huitième siècle, ce qui n’est pas rien.