En 1972, Louise Hébert, Juliette Bernier et le frère Paul-André Lavoie, trois missionnaires canadiens, implantèrent la Jeunesse du monde au Cameroun avec comme dessein de faire participer les jeunes chrétiens à l'action évangélique de l'Église catholique. Ce mouvement gagnera du terrain jusqu'à ce que les crises économiques empiètent sur les efforts fournis par les principaux acteurs. La rareté des financements étrangers et le désintérêt croissant pour la question religieuse, chez les jeunes, sont considérés comme la source de sa lente et progressive agonie. Le but de cet ouvrage est de rendre compte, d'une part, des actions menées par la section camerounaise de la Jeunesse du monde en faveur de l'évangélisation et du progrès social ; et d'autre part, des difficultés rencontrées en vue de revigorer ce mouvement dans lequel d'illustres personnages ont été forgés.
Floréal Serge ADIÉMÉ est un historien camerounais. Il a été recruté en 2012 comme assistant à l'École normale supérieure de Yaoundé (Cameroun). Depuis l'année 2019, il y occupe un poste de chargé de cours. Son principal champ d'intérêt porte sur l'histoire des droits humains.