Après avoir raconté ses souvenirs des années d'occupation, l'auteur retrace l'ascension sociale qu'offrait la République tout en faisant part de son étonnement face à la découverte de certains aspects contestables de son fonctionnement. Sa rencontre avec le jazz et le judo s'inscrit dans ce qu'il croit devoir aux hommes et aux femmes qu'il a rencontrés. La gratitude l'envahit lorsqu'il découvre les difficiles parcours de ceux qui l'ont précédé.
Gérard Glandier, parisien, né en 1937 dans une famille modeste dans une rue qui l'était tout autant, découvre la bourgeoisie lors de son entrée au lycée. Surpris par la vie que menaient ses camarades, il emprunte l'échelle sociale. Polytechnicien, il terminera président d'un important groupe fi nancier.