« Vous allez au Japon ? Quelle chance vous avez ! », me disent, en chœur, beaucoup de mes amis du Caire. « Alors, vous allez voir », m'affirment ceux qui connaissent ou font un peu semblant. Et s'en suit une longue liste, baroque autant qu'étrange, digne d'un inventaire « à la Jacques Prévert », de ce que le Japon évoque surtout pour eux. Bien sûr, les sushis et le « Fujiyama », les cerisiers en fleurs et les kakemonos : l'empereur Hiro Hito et Madame Butterfly ; le sumo et Madame Chrysanthème …