Le Petit Négligeable met en scène des maximes qui prennent racine dans un univers poétique avec humour-humanité.
Elles se déchiffrent par permutations de leur centre de gravité en toute liberté.
Il est grave que le centre de gravité se gratifie dans l’aigu.
Elles sont aussi suspendues sur un fil en équilibre.
Le triangle qui a trois échasses sur chacune de ses médianes est isocèle s’il a respecté l’équilibre de l’acrobate.
Et à leur chute, elles se retrouvent entre ciel et terre.
Les chaussures sont terre à terre jusqu’au jour où le ciel s’en mêle.
Née en décembre 1966 à Perpignan, j’habite Strasbourg depuis l’âge de vingt ans mais mon parcours professionnel m’amène parfois à Paris et Avignon: j’ai été assistante à la mise en scène de Georges Aperghis pour le spectacle musical Jojo (Théâtre National de Strasbourg, Paris-La Villette, 1990) et d’Edith Scob pour la pièce Le Gars de Marina Tsvetaïeva (Festival d’Avignon, 1994).
Des publications dans des revues littéraires (en l’occurrence dans la Revue Alsacienne de Littérature) pour des poèmes, contes, nouvelles échelonnées entre 1999 et 2010.
Mon travail littéraire.
Je ne mets jamais en scène le Moi directement quand j’écris. Il est naturel pour moi d’inventer des êtres, détachés presque totalement de la réalité avec un humour décapant sur fond de désespérance, parmi lesquels des expressions-personnages.
Pour moi, l’imaginaire est une musique; la réalité un brouhaha, même si le réel me nourrit à mon insu et que les événements mûrissent en profondeur en moi jusqu’à ce qu’ils se métamorphosent dans l’acte de création.
Créer, c’est imaginer l’Irréversible.
Magali Le Piouff
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