Qui suis-je ?
Je suis une femme septuagénaire, retraitée d'une vie professionnelle dans les ressources humaines, engagée associative, mère de 3 enfants, grand-mère comblée de 8 petits-enfants, vivant seule à Lyon, en appartement.
Champenoise de naissance, Val d'Oisienne d'adoption, ardéchoise de cœur puis lyonnaise par raison.
Curieuse de nature, et férue d’écriture depuis toujours, j’ai toujours écrit mais sans jamais publier... Le confinement de 2020 a été un déclencheur : écrire pour m’exprimer, pour être lue, pour partager mon vécu du moment. Diffuser autour de moi cette énergie qui me porte et l'espoir qui m'anime. Ces lettres envoyées chaque jour par mail à 70 correspondants, afin de maintenir un lien, n’étaient pas destinées au départ à en faire un livre !
Elles m’ont servie à me sentir vivante, en lien, insufflant l’espoir de « lendemains qui chantent ».
Puis est venue une envie d’être publiée... Une volonté et une
conviction que mon énergie et mon positivisme, qui m’avaient sans doute sauvée jusque là, feraient du bien à ceux qui me liraient et leur insuffleraient de l’Espoir.
Chaque matin en me levant, quoiqu’il se passe, me vient désormais un cri intérieur"Le Bonheur d'être vivante" !
Mon parcours ?
Suite à une vie professionnelle essentiellement et par choix, au sein de Services Publics ou associations: social, formation, recrutement, accompagnement socioprofessionnel… j’ouvre un cabinet de coaching, à ma retraite, à 62 ans. Très engagée dans les associations de mon village d’Ardèche et alentours, investie dans le tourisme et l’accueil, militante dans les domaines de l’environnement, je fais construire une maison bio climatique et écologique pour y vivre mes convictions.
Puis, ma vie de retraitée active dans ma campagne, est stoppée net par l’annonce d’un cancer des ovaires, rare, foudroyant, stade 3. Cette annonce et mon état, ont fait basculé toute ma vie : une explosion, un cataclysme, une vision de ma mort prochaine ! Hospitalisée au Centre Léon Bérard en septembre 2017, ce fut le début d’une prise en charge exemplaire, mais aussi pour moi le début de l’enfer.
Partie de mon « Clos des cerises » pour 5 semaines pensais-je, je n’y suis revenue que 5 mois après, dans la perspective de le mettre en vente. Habiter Lyon, près de mes soignants était la seule perspective raisonnable...
Mais ces renoncements furent terriblement difficiles à vivre…
Les traitements furent violents mais efficaces. Ma rémission est intervenue en 2018, complète en 2019, mais toujours surveillée régulièrement, afin de prévenir une rechute considérée comme possible. Une dernière opération de « réparation abdominale » eut lieu en 2020. Le confinement est venu percuter, voire perturber, mon suivi à l’hôpital.
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