Mohamed Ben Charafaine

Je suis étudiant en travail social à Antananarivo en master 1 et également travailleur social

Je suis née le 23 janvier 1995 à M’ramani Anjouan, d’un père enseignant en français arabe et d’une mère enseignante à l’école coranique. J’ai grandi dans cette famille musulmane de coutume et de tradition. A l’âge de 4ans en 1999, j’étais inscris à l’école primaire publique de M’ramani en expression française après que j’étais déjà à l’école coranique de ma mère. J’ai passé une enfance généreuse dans ces deux écoles. Je m’occupais de l’agriculture et de l’élevage avec ma grande mère les dimanches mais tous les temps à côté d’elle, je l’interrogeais beaucoup du milieu social où nous évoluons, de notre existence, en un mot des interrogations socio religieuses. En 2006 à l’âge de 11ans, l’année des élections présidentielles à Anjouan, j’ai fait déjà mes premiers pas dans la politique, ce qui ne plaisait pas à mes parents parce qu’ils me jugeaient trop petit pour s’intéresser à la politique aulieu de se concentrer pour faire l’école. C’est le moment premier que je me souviens que j’ai pris la plume dans une ambiance froide pour écrire des choses sérieuses à travers tout ce que je sens de la politique et de notre pays. En 2011 en classe de 1ère, très intéressé à la politique, j’ai fondé Ngomajou Culture dans le village, association qui lutte pour l’éducation, l’art et la rénovation de nos mémoires traditionnelles, deux fois président de cette association depuis sa fondation et qui a ses traces jusqu’à maintenant. Bachelier déjà, j’ai quitté les Comores en fin 2012 pour des raisons d’études à Madagascar où je découvre une poésie toujours vivante dans ma main froide depuis longtemps, des textes à moi lus et publiés dans les magazines de no comment à Tananarive à partir de 2013. Entré à l’université depuis cette année dans le département de sociologie à Tananarive, je me nourrissais des bibliothèques de la ville, de la littérature malgache à l’expression française, des poètes malgaches, leurs œuvres et leurs histoires, notamment Jean Joseph Rabéarivelo, ses photos plantées sur les murs de ma chambre, m’inspirait beaucoup, et je l’écrivais des poèmes souvent pour le rendre hommage. Souffrant pour mes œuvres qui ne trouvent pas d’éditeur dans le pays, demeurent toujours papiers volants et vraiment concentré dans des ateliers d’écriture de poésie, je rejoigne une école de guitare à Tananarive et le groupe Madagaslam en fin 2015 pour des camps de refuge
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Renseignements

Titre(s), Diplôme(s) :
Licence professionnelle en travail social et développement

Fonction(s) actuelle(s) : Ecrivain(e), travailleur social

Pays d'origine : Comores

Bibliographie